Burger King a une longue histoire d’achat de produits liés à la déforestation. La société est un gros acheteur de produits de bœuf, de soja, d’huile de palme et de papier, des articles souvent considérés comme les principaux moteurs de la déforestation tropicale.
Jusqu’à récemment, Burger King n’avait pas réussi à convaincre de son Eco-responsabilité et de son engagement à aborder la question du développement durable avec sérieux et diligence.
Des chaines de fast food telles que McDonald’s et A&W Canada ont réussi à calmer les réaction échaudées des ONG environnementales en se mettant à jour.
Aux dernières nouvelles, Burger King a finalement décidé de s’y mettre.
Les restaurants Burger King et Cargill ont décidé en Juillet 2020 de s’associer avec le World Wildlife Fund (WWF) et les éleveurs du nord des Grandes Plaines pour lancer un programme de restauration des prairies sur trois ans. Cette initiative rassemble deux grandes entreprises qui livrent du bœuf aux Américains pour soutenir la réhabilitation des sols moins productifs dans des écosystèmes florissants – le bétail jouant un rôle essentiel.
Grâce au réensemencement, le programme vise à convertir près de 8 000 acres de terres cultivées marginales à travers le Montana et le Dakota du Sud en prairies écologiquement diversifiées avec des bovins de boucherie comme principaux brouteurs dans l’écosystème pour le maintenir. En cas de succès, le programme devrait permettre d’économiser l’équivalent carbone de la conduite de près de 70 millions de miles dans un véhicule de tourisme moyen.
Burger King s’attaque aussi au changement climatique en modifiant le régime alimentaire des vaches.
La chaîne de restauration rapide basée à Miami présente également son Beef Whopper à émissions de méthane réduites.
Burger King annonce ses efforts pour aider à relever un défi majeur de l’industrie: l’impact environnemental du bœuf.
Pour aider à résoudre ce problème environnemental, la marque Burger King s’est associée à des scientifiques de haut niveau pour développer et tester un nouveau régime alimentaire pour les vaches, qui, selon les premiers résultats de l’étude, réduit en moyenne jusqu’à 33% des émissions quotidiennes de méthane des vaches.
Les animaux d’élevage sont en effet responsables d’environ 14 % de toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont environ 33 % sous forme de méthane. Pour réduire leur impact nocif sur la planète, il suffit d’ajouter 100 grammes de feuilles de citronnelle à l’alimentation quotidienne du bétail.
Les vaches émettent du méthane comme sous-produit de leur digestion, ce qui est devenu un obstacle potentiel aux relations publiques pour les grandes chaînes de hamburgers.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole représentaient 9,9% du total des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis en 2018, selon l’Agence de protection de l’environnement. De ce montant, les émissions de méthane provenant du bétail (appelées fermentation entérique) représentaient plus d’un quart des émissions du secteur agricole.
Le méthane est reconnu comme un facteur clé du changement climatique car le gaz emprisonne la chaleur du soleil. L’Environmental Protection Agency note également qu’environ 50 à 65 pour cent de toutes les émissions de méthane proviennent des activités humaines, y compris l’élevage industriel.
Fermentation entérique: un processus digestif par lequel des micro-organismes décomposent des substrats (notamment des glucides) en molécules plus simples, permettant leur absorption dans la circulation sanguine d’un animal.
Sources : Digital HBS, Triplepundit, Wattagnet, Comparably, Hypebeast
https://www.youtube.com/watch?time_continue=87&v=zNI8zVmHCng&feature=emb_logo
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