Le terme de captologie a été inventé par un chercheur de Stanford en 1996 (captology) pour désigner les techniques spécifiques utilisées sur les interfaces digitales pour influencer les actions et pensées des utilisateurs.
La captologie est appliquée sur toutes les plateformes, de Youtube à Instagram en passant par Facebook.
Plus récemment, l’expression de captologie est surtout utilisée dans un sens un peu plus particulier pour désigner les techniques de design des interfaces destinées à capter l’attention des utilisateurs, voire à les rendre “addicts”.
Le terme de captologie est notamment employé pour évoquer ou “dénoncer” les pratiques de “manipulation par le design” utilisées par les réseaux sociaux et surtout Facebook pour attirer l’attention de leurs utilisateurs et pour rendre leurs plateformes addictives.
Fogg entouré de neuropsychologues s’est posé la question suivante: Comment faire pour que les ordinateurs puissent changer ce que pensent et font les gens? Ces mécanismes variés, créés donc à partir des données des sciences cognitives sur la dépendance (et notamment sur le circuit de la récompense dit « de la dopamine »), sont utilisés pour nous rendre « accros » et bien sûr nul n’est épargné. Tristan Harris de Google expliquait qu’on rend les gens dépendants en profitant de leurs vulnérabilité psychologique. De même, les inventeurs du « bouton like » de Facebook (Justin Rosentein et Charmath Polihapitiya) dénoncent ce processus et notamment sur le cerveau de nos enfants.
L’exemple le plus typique de la captologie est probablement la notification incessante des messages apparaissant sur les visuels d’applications affichés sur les smartphones qui incitent évidemment à les consulter.
Netflix utilise notre inertie en enchainant automatiquement les épisodes (système de l’autoplay, pas de decision à prendre) et augmente notre dépendance aux séries en parsemant intentionnellement des événements interessants pour nous rendre plus dépendant (en moyenne le quatrième épisode contient plus de rebondissement). Source surexpositiononecrans
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