janvier 20, 2025

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Développement des affaires

Pourquoi mentir sur son CV est toujours une mauvaise idée

S’inventer une expérience concordante avec l’expérience requise pour le poste qui vous intéresse, s’offrir un diplôme en quelques minutes, faire passer un stage pour CDD…

Même s’il est tentant d’enjoliver son CV pour mettre toutes les chances de son côté, il faut cependant être conscient que ces quelques mots que vous ajoutez en quelques minutes vous coûteront très chers, ainsi qu’à la société qui aura le malheur de vous embaucher.

Voici comment vous réussirez à vous faire renvoyer à la fin de la période d’essai ou même avant si vos mensonges ne sont pas découverts pendant la phase de recrutement.

S’il est aisé d’exagérer ou de mentir sur papier, il est moins facile de ne pas se contredire à l’oral ou pendant les tests techniques.

Les tests techniques servent à jauger plus ou moins les compétences dans les domaines de base même s’il n’est pas possible de tester le candidat sur tous les aspects de ses responsabilités au poste qu’il occupera. La plupart des candidats « frauduleux » se dévoilent durant cette phase, tandis que d’autres, plus habiles, arrivent à passer entre les mailles du processus de recrutement.

Ne pensez pas pour autant que la partie est jouée et gagnée, bien au contraire, le plus dur commence.

Les compétences que vous clamez avoir sur votre CV définissent et modèlent les attentes de votre employeur. De ce fait, vous aurez à faire face à des responsabilités à la hauteur de ce que vous avez « vendu » en entretien. Vous subirez quotidiennement une très grande pression pour produire les résultats attendus surtout dans les domaines comme le développement commercial et le marketing.

Ceux qui se plaisent à penser qu’ils auront le temps de se former « rapidement » sur le terrain ou profiter des petites formations d’intégration offertes par l’employeur pour se mettre à niveau se retrouvent pris dans leur propre piège plus tôt qu’escompté.

Pour mieux comprendre les implications de ce genre de réflexion, mettez-vous un tant soit peu à la place de l’employeur.

Imaginez que vous avez alloué un budget pour recruter un collaborateur qui jouera un rôle pivot dans le développement de votre entreprise. Selon la nature du poste et en fonction de votre expérience sur le terrain, vous donnez au maximum 6 semaines au nouveau recru pour être dans « le bain » et commencer à produire des résultats. Ce moment d’intégration vous coûte de l’argent même si l’agent ne génère aucun revenu puisque vous lui payez un salaire.

Le budget alloué s’amenuise et « la superstar sur CV » ne produit rien de ce que vous attendiez. Vous comprenez alors que vous avez gaspillé de l’argent et perdu un temps précieux, tout simplement.

Certains dans le domaine commercial, prennent même un malin plaisir à mentir sur leurs prospections pour prolonger leurs jours au sein de la société.

Pour info, aucun n’employeur ne vous paiera un salaire pour complètement vous former. Alors, puisque vous êtes payés chaque mois, l’on vous demandera des comptes très tôt : Quels sont vos résultats ?

Ce que vous encourez.

–        Vous serez licencié à la fin de la période d’essai ou même avant si votre performance est incroyablement en déphasage avec « vos » compétences.

–        Vous ternirez votre réputation : si vous postulez à un autre job, vous n’aurez pas de recommandations pour vous aider à développer votre carrière professionnelle. Bien au contraire, les employeurs que vous avez <grugé> seront très loquaces sur votre incompétence.

–        Si vos mensonges frôlent l’escroquerie (pour certains métiers comme avocat, expert-comptable…) vous risquez d’être poursuivi en justice.

Mentir pour être embauché, c’est risquer d’évoluer dans une société avec une épée de Damoclès pendue au-dessus de la tête.

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